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Les langues des signes: des langues à part entière

  • Voir pour comprendre
  • 16 sept.
  • 3 min de lecture

Imaginez une conversation où les mots ne passent pas par l’audition, mais par la vue. Le regard devient la première porte d’entrée, et ce sont les mouvements des mains et du visage qui permettent la communication. Avec les langues des signes, c’est ainsi que se construit l’échange au quotidien.


Cet article est proposé par: SGB-FSS, ASPEDA, Fondation A Capella, FoRom écoute


Quelques mots en Langue des Signes Française (LSF)
Quelques mots en Langue des Signes Française (LSF)

Les langues des signes, des langues complètes et vivantes

 

La langue des signes n’est pas une version simplifiée de la langue orale: elle possède sa propre grammaire, sa syntaxe et ses expressions. Il en existe plus de 300 dans le monde, chacune évoluant avec ses particularités culturelles et régionales. En Suisse, on en compte trois: la Langue des Signes Française (LSF), la Deutschschweizer Gebärdensprache (DSGS) et la Lingua dei Segni Italiana (LIS). Evidemment, elles évoluent et connaissent aussi les dialectes – selon la région, les termes sont ainsi exprimés différemment.

 

Ces langues reposent sur une expression multidimensionnelle. Les configurations des mains sont très précises, mais d’autres éléments sont tout aussi importants: les mimiques, l’expression de la bouche, le langage corporel et la posture. Certains signes ne se distinguent d’ailleurs que par une nuance d’expression faciale.

 

Une reconnaissance tardive mais essentielle

 

Longtemps, les langues des signes ont été marginalisées. En Europe, elles furent interdites dans les écoles après le congrès de Milan en 1880, obligeant les enfants sourds à recourir uniquement à la parole, souvent sous la menace de sanctions. Ce n’est qu’à partir des années 1980 qu’elles ont commencé à être reconnues comme de véritables langues, dotées d’une richesse culturelle et d’un rôle fondamental dans l’identité sourde.

 

Faciliter les interactions au quotidien

 

Pour une personne sourde pratiquant la langue des signes, la communication passe avant tout par le canal visuel. Si vous êtes entendant·e et que vous ne connaissez pas la LSF, quelques réflexes simples suffisent à rendre l’échange plus fluide:

  • Etablissez un contact visuel

  • Utilisez naturellement des gestes et des expressions faciales

  • Parlez normalement, avec une articulation claire

  • Reformulez avec d’autres mots si nécessaire

  • Ecrivez, surtout les noms propres et les termes spécifiques

 

Soutien par des interprètes ou des outils technologiques

 

Dans des situations exigeantes, telles que rendez-vous médicaux, formations, conférences ou négociations, vous pouvez faire appel à des interprètes en LSF via la Fondation PROCOM ou l'Association InterprètesLSFindépendantes.

 

A distance, les e-mails et les applications de messagerie habituelles sont de bons supports. Les appels téléphoniques peuvent passer par un standard relais ou, plus efficacement, par le service vidéo VideoCom de PROCOM.

 

Autres conseils pour rendre vos interactions plus fluides

 

L’affiche et le marque-page «Voir pour comprendre» rappellent ces conseils et d’autres bonnes pratiques pour mieux communiquer avec les personnes sourdes ou malentendantes. Vous avez envie d’en savoir plus et de contribuer à créer un environnement plus inclusif et accessible? Procurez-vous gratuitement ces supports et diffusez-les en entreprise, dans les écoles, dans le milieu médical, dans les administrations et partout ailleurs.

 

Voir pour comprendre est un projet conjoint de la SGB-FSS, de l’ASPEDA, de la Fondation A Capella et de FoRom écoute.

 

 

 

Pour en savoir plus sur les langues des signes:

 

 
 

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Bénéficiaire: FoRom écoute 
CCP: 20-5658-5
IBAN: CH08 0900 0000 2000 5658 5
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